Concevoir un puits permettant la visualisation d’une vidéo installée en son fond. La structure doit intégrer un système sonore, tout en incluant une plateforme et des parois suspendues. Conçue pour des expositions itinérantes, l’installation doit être solide, légère et facilement démontable.
Questions
Quelle structure d’assemblage adopter pour concilier stabilité et modularité ?
Quels matériaux choisir pour allier robustesse et légèreté?
Quelles dimensions définir pour créer l’effet de révélation souhaité, en plongeant le visiteur dans la découverte de la vidéo ?
Analyse
Le choix des matériaux a été guidé par une double contrainte : la solidité, car le public devait pouvoir s’appuyer sur le puits, et la légèreté, afin de faciliter le transport et le montage lors des différentes expositions.
La circularité du puits s’opposait à la forme rectangulaire de l’écran vidéo, posé en son fond. Il a donc fallu concevoir un dispositif qui donne l’illusion d’une vidéo placée au fond du puits, alors que l’écran est en réalité intégré à la plateforme en dessous.
Production
L’installation finale prend la forme d’un puits constitué de quatre modules indépendants, recouverts par une ‘seconde peau’ donnant l’apparence d’une pièce unique. La plateforme, également conçue en quatre modules, s’emboîte autour de l’écran rectangulaire. Ce dispositif modulaire permet un assemblage et un démontage simples, garantissant à la fois la stabilité de la structure et sa mobilité.
Enjeux
Le projet met en valeur le rôle du design dans la scénographie contemporaine : créer une expérience immersive pour le spectateur tout en répondant aux contraintes techniques liées à l’exposition et à la circulation des œuvres.
Partenariat
Projet réalisé pour l’artiste Agnès Guillaume, en accompagnement de son travail vidéo.