Etudier la notion de réparation et rendre compte de cette recherche au travers de livrets.


Questions :
Quand est-ce qu’un un objet cesse d’être fonctionnel?
Comment l’amener vers une nouvelle fonction?
Quels différents modes de réparation existent?


Analyse :
Traditionnellement, réparer signifie ‘remettre en bon état’ – sous-entendu, restituer un état initial. Ici, le projet propose d’élargir cette définition : réparer, c’est aussi transformer, détourner, revaloriser. L’acte de réparation devient ainsi un geste critique et symbolique. Il s’inscrit dans une économie circulaire et interroge notre rapport à la consommation. Suivant l’intuition de Jean Baudrillard dans La Société de consommation (1970), ce travail met en lumière le non-sens de l’obsolescence, tout en proposant des alternatives concrètes et poétiques.


Production :
La production a pris forme à travers un ensemble de livrets rendant compte de la recherche menée avec le stock obsolète d’Emmaüs Eindhoven, association engagée dans la récupération et la redistribution. Parmis les livrets se trouve entre autre la réparation d’une lampe, l’état d’origine de l’objet ou encore les standards et les biais de la réparation.


Enjeux :
Ce projet utilise le livret comme support pédagogique et outil de médiation, capable de documenter une thématique tel que la réparation. En rendant visibles les récits d’objets et leurs transformations, il invite institutions et publics à explorer des pratiques plus durables.


Partenariat :
Projet mené en collaboration avec Emmaüs, acteur majeur de la récupération et de la revalorisation d’objets.


2023/24
© Théa Brochard 2025